Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Réfugiés...

Publié le par Bubune

Massés, douane....


J'ai vu ces images, pour moi ce fut le choc
Comment peut-on matraquer femmes et enfants
Ce sont des méthodes d'une autre époque
Je me le demande, et bien non malheureusement !

Ce ne sont que de pauvres réfugiés
Fuyant la guerre, on ferait de même
Sans espoir, démunis, pourchassés
Ils espéraient sutout des " on vous aime "

Massés à la douane, voici leur accueil
Les flics aux regards de charognes
Dépêchés par l'état, ont le mauvais oeil
Ils les repoussent sans vergogne...

Non loin les Hongrois étirent les barbelés
Commence pour ces errants une autre guerre
Comme en 14 vont-ils creuser des tranchées
Pour espérer s'éloigner de leur misère ?

En ces temps il n'y a plus d'humanité
Chacun défend son morceau de beefsteack
J'ai un peu honte d'être dans les favorisés
Elle est bien utopique la mal-nommée La Mecque....

Réfugiés...

Partager cet article

Le Chasseur Ivre ( version entière )

Publié le par Bubune

Le Chasseur Ivre ( version entière )

Le chasseur ivre

 

La plaine somnole encore en ce début d'hiver
L'orée des bois guette l'évanouissement des brumes
Meusiennes, l'Ardenne est proche mystérieuse et fière
Loin de ces cités urbaines, semées de bitume...

Ce jeune chasseur, mais qu'a t-il à rêvasser
Attendri, songeur, accoudé sur son fusil
Pense t-il à sa promise, à sa bien aimée
Il semble ailleurs dans une inconnue galaxie

Ce n'est pourtant que le réveil, de bon matin
Sensément, diable, il n'est pas encore enivré
Il fait pitié, on dirait un tendre lapin
Harassé, penaud, un jour de chasse apeuré

Le souffle du vent lui caresse sa douce joue
Ce vent qui chasse les derniers nuages embrumés
Mais lui reste suspendu à ses songes plutôt flous
De fêtard et de séduisant jeune premier...

Il cuve sa nuit tout en folie et fiévreuse
Alcoolisée, enivrante, riche en émotion
Il laissait aller ses mains plutôt baladeuses
Nonchalamment vider de multiples canons

Il repense à son joyau, à sa fiancée
Au lit depuis belle lurette attendant son heure
Il s'en veut, regrette, il n'a pas pu assurer
Depuis son tôt lever, il ressasse son malheur

Braillements, hurlements, à la houe, à la houe !
Soudain notre rêveur sort de sa léthargie
Un surhumain effort et le voilà debout
Avec peine, il fait le vaillant, prend son fusil

Mon Dieu c'est pas possible, c'est une énorme bête
C'est pour moi, est-ce une femelle, un mâle ?
Vous savez pas vous, mais chasseur, c'est un casse-tête
Surtout aujourd'hui, de quoi en perdre les pédales

C'est un gros, ça c'est sûr, il devient soudain blême
Un mâle largement le quintal, j'ai le droit
De le tuer même si c'est notre bel emblème
Si je réussis, pour sûr je serai le roi

Il ferme les yeux se concentre, imagine
Sa promise l'attendant au retour, attendrie
Il tremble, sur son front la sueur dégouline
Il se dresse, se cale, s'énerve, reprends ses esprits

Le sanglier détale, fonce, il est déjà loin
L'émotion devient à son comble, palpable
La gloire est pour lui, il vise avec le plus grand soin
Sûr de lui, la mine étonnamment confortable

Pan, pan percent la campagne, deux coups suffisent
Deux coups de maître à largement plus de cent mètres
Le sang gicle, par le groin, le héros ne balise
Pas, il jubile, il sait, ressent un fou bien-être

Les autres accourent, affamés, couteaux en main
Car sait-on jamais, pour plus de sécurité
L'animal est rusé, il peut être très malin
Comprenez ! Donc même mort vaut mieux l'achever !

Le spectacle est inhumain, gisant dans son sang
Le brave et innocent animal a succombé
Sans défense, sauf ses seules pattes, il partait perdant
Face aux chasseurs féroces et jusqu'aux dents armés

Ames sensibles s'abstenir, sûr, point dans ce milieu
Masculin, un peu macho, viandard et fêtard
La bande s'apprête déjà à un festin joyeux
Où coulera à flots un bon petit pinard

Notre " héros " s'est évanoui, vite la gnole !
Olive le goupilleux, Bébert dit la bouteille
Ont prévu, eux les anciens ont toujours la fiole
En cas de panne sèche, ou d'une trop longue veille

Le gamin est allongé, on lui ouvre la bouche
Lui fait couler sur la langue du précieux breuvage
Il ouvre les yeux, sourit, tout le monde le touche
Il est sauvé, ça mérite un bon arrosage !

" Tout le monde à la cabane " hurle le président !
 C'est un ordre, l'heure de l'apéro est avancée
On va fêter le dépucelage, cet événement
Le premier " gros " de Nicolas, allez, tournée !

Les " couleurs treillis " jaillirent des marais, des bois
Traqueurs crottés, tireurs frustrés, au son des chiens
Dansant une folle farandole de mauvais aloi,
Les mines réjouies se prenant pour des gars biens

Le bar de la cabane est envahi, ça braille
Les rares filles sont prises d'assaut, elles deviennent déesses
Les bouchons sautent volent dans une joyeuse pagaille
On boit, on trinque, et hop une petite main aux fesses !

Dehors les chasseurs bouchers, leurs couteaux aiguisent
Ils vont trancher la viande encore chaude du gibier
Savourant sans gène un bonheur tout à leur guise
Après tout ces bêtes sont nées pour être mangées

La choucroute arrive sur les tables dans une ambiance
De folie, a qui mieux mieux fera le malin
Mimera le tir victorieux du môme en jouvence
Grimacera, boira encore plus que son voisin

L'après midi s'écoule, le vin aussi, " silence "  !
Vocifère le chef ! " Je vous interdit de chasser
Cet après-midi, faisons encore plus bombance,
Ze veux vous voir toutes et tous ivres ou bourrés " !

Et notre sombre héros affalé dans le fauteuil
Rotant, hagard, rêvant à nouveau de sa muse
Il la voit, superbe, même si ce n'est que d'un oeil
Arriver, impériale, au son d' la cornemuse

Il sursaute, n'en croit pas son oeil, la belle Lorraine
En sabots exhibant son décolleté gracieux
S'avance, fière et légère vers son prince, aubaine
Lui se levant, royal, pour le baiser fougueux...

 

Partager cet article

Hommage à nos " Charli hebdo " , 5 ans déjà...

Publié le par Bubune

Je suis Charlie


Deux écervelés charlots
Abrutis endoctrinés mort-nés
Je n'en trouve pas mes mots
Emotion à peine teintée

Deux écervelés charlots
N'auront pas notre Charlie
Hebdo, je gonfle mes abdos
Je condamne cette ignoble tuerie

L'arme de l'humoriste est le stylo
L'encre paisible qui s'en écoule
Décrit l'univers du président à l'idiot
Avec humour, sans coup de boule

Contraste, les enfoirés barbares
Sont lâches, leur crayon est fusil
Mais ils ne tueront pas notre Art
Si noble, à jamais je suis Charlie

 

Partager cet article

La motte féodale de Bourcq, photo de 1977 trouvé sur le net !

Publié le par Bubune

La motte féodale de Bourcq, photo de 1977 trouvé sur le net !

Partager cet article

Chasse à La Croix au Bois

Publié le par Bubune

Chasse à La Croix au Bois

Chemin de La Croix au Bois


Dans notre si beau département
Nous sommes fiers de notre emblème
N’ayant peur de rien, détalant, fonçant
Un gibier sauvage comme on les aime

Mais ça c’est l’est l’image d’antan
Que les chasseurs ont détériorée
Si vous observez bien, dorénavant
L’animal fétiche est domestiqué

Apprivoisé, on nourrit l’animal
Toute l’année avec du grain de maïs
C’est le piège du régal soi-disant légal
Plus proche de l’illégal ce n’est que du vice

Il existe aussi la chasse dans des bois entourés
Pour les riches prenant des actions à haut prix
Tuant à tour de bras nos pauvres prisonniers
Ne pouvant s’échapper, j’en suis abasourdi

Et pour parachever ce déjà triste décor
Nos tueurs poussant loin la connerie
Ont décidé de battre un odieux record
S’adonnant à un massacre, une tuerie

En trois heures plus de 150 pauvres bêtes
Marcassins et sangliers, mâles et femelles
De tous poids de tous âges, s’enchevêtrent
Avant de finir dans leurs sales gamelles

C’était leur dernier chemin de La Croix
Aucun survivant ! Les «  déchaîne-pâté »
Je renomme cette société de mauvais aloi
Ouf, certains en sont repartis écoeurés…


Bubune le 9 décembre 2019

 

Partager cet article