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Socquette monte la garde !

Publié le par bubune08

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Les députés carrément dans la soue, pire que dans la boue, lol !

Publié le par bubune08

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L'Ard'eden, vue du ciel, encore une exclusivité !

Publié le par bubune08

Merci à Régis Henry, pilote hors-pair !

 

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CUMA !

Publié le par bubune08


Des agriculteurs copropriétaires de leur matériel

Publié le mercredi 23 novembre 2011 à 11H00 - Vu 168 fois

 

Valentine Dion, Pascal Lemoine, Jean-Christophe Oudin, Jean-Noël Garrez, Vincent Scohy, Xavier Richelet, Bruno Feucher et Remy Cosson appartiennent à la Cuma de Bourcq et Blaise et ont donc accès à une moissonneuse-batteuse performante.

Valentine Dion, Pascal Lemoine, Jean-Christophe Oudin, Jean-Noël Garrez, Vincent Scohy, Xavier Richelet, Bruno Feucher et Remy Cosson appartiennent à la Cuma de Bourcq et Blaise et ont donc accès à une moissonneuse-batteuse performante.


Dans les Ardennes, un tiers des exploitations appartient à une CUMA et partage un ou des matériel(s) avec d'autres. Exemple avec la CUMA de Bourcq et Blaise.

UN non-initié ne l'imaginerait pas forcément : l'agriculteur n'est pas toujours propriétaire du tracteur ou de la moissonneuse-batteuse qu'il conduit.
Environ 30 % des exploitants du département appartiennent en réalité à une CUMA (Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole), que ce soit pour une ou plusieurs machines.
Car pour maintenir ou faire fructifier ses revenus, il n'y a pas que l'agrandissement des exploitations. Les CUMA, grâce aux économies de charges qu'elles dégagent, permettent aux adhérents de conserver des structures « familiales ».
Valentine Dion, 26 ans, a rejoint la CUMA de Bourcq et Blaise en mars dernier, lorsqu'elle s'est installée.
« C'était ça ou travailler avec mon père, ce que je ne voulais pas, sourit-elle. J'ai 60 hectares et ça ne te permet pas d'avoir du matériel. »
En face d'elle, Remy Cosson, président de la CUMA et Bruno Feucher, secrétaire-trésorier, acquiescent : « La CUMA, c'est l'outil idéal pour installer un(e) jeune sur une petite structure sans investissement démesuré. Pour 5.000 euros par an, Valentine a, par exemple, accès à une moissonneuse-batteuse qui coûte 300.000 euros au prix « catalogue «… et à tous les autres matériels. Et alors que les charges de mécanisation représentent, en moyenne, entre 250 et 350 euros à l'hectare, elle descend en dessous de 150 euros. »
La CUMA de Bourcq a été créée en 1965. « Je me souviens d'un gros achat, en 1967, la plus grosse moissonneuse-batteuse du marché ! J'avais huit ans et je me rappelle que le journaliste de l'union était venu, c'était l'événement. »
Il était donc normal pour Remy et Bruno de continuer à travailler en CUMA. Elle concerne aujourd'hui plus de 500 hectares.
Une douzaine de membres a accès à vingt-cinq sortes de matériels achetés en commun. En gros, tout sauf les tracteurs.

Faire des économies, briser la solitude

L'engagement de chacun se rapporte moins à l'appartenance globale à la CUMA qu'à l'amortissement des différents outils.
Concrètement, les membres se mettent d'accord sur un investissement en précisant l'usage qu'ils auront du matériel. Un calcul est donc réalisé, pour dégager le prix à l'hectare de l'utilisation de chaque appareil.
Mais c'est l'utilisation réelle qui sera finalement facturée à chacun.
Le dispositif suppose, en tout cas, de bien s'organiser.
« C'est sûr qu'il ne faut pas se réveiller le matin en se disant « Qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ? « », explique Stéphane Brosteaux, président de la fédération départementale des CUMA.
« Pour les chantiers, qui demandent plusieurs véhicules et plusieurs personnes, il faut une vraie organisation commune, prolonge Remy Cosson. Lors de la moisson, nous avons des réunions tous les matins. Il faut savoir utiliser le matériel rapidement et le remettre à disposition au plus vite. »
Alors non, ce n'est pas fait pour tout le monde. « Quand on discute avec ceux qui ont été éduqués dans un système plus individuel, ça leur paraît impossible, rapporte Remy. Pour la moisson, certains seraient partants à condition de conduire quand il s'agit de leur champ, mais ce serait ingérable. »
En plus de permettre l'accès à du matériel performant et récent, de façon régulière et à bas coût, la CUMA présente l'avantage de briser la solitude de l'exploitant. « Sans la CUMA, je ne ferais pas ce métier », confie Bruno.
Mais faut-il être amis pour appartenir à la même coopérative ? « Pas du tout, tranche Remy. À la limite, il vaut mieux être de bons collègues de travail que des amis. Après, les affinités se font et ceux qui s'entendent le mieux peuvent travailler l'un chez l'autre, mais ça dépasse le cadre de la CUMA. En fait, c'est comme dans toute association ».

Collègues, mais pas forcément amis

La plus jeune de la CUMA est d'accord : « C'est un peu comme dans une colocation ; parfois, même si on est très copains, ça ne marche pas, alors qu'avec des étrangers, si. Si chacun suit les règles, ça fonctionne. »
Dernièrement, la CUMA de Bourcq et Blaise a encore reçu des demandes : certains ont eu un souci avec un matériel, d'autres ont un besoin ponctuel d'un outil performant. « C'est bien, mais le but n'est pas d'intégrer des gens à tout va, il faut que ce soit bien fait, stratégiquement », soulignent les responsables.
Bref, l'idée a de beaux jours devant elle, comme le montre le recours à l'inter-CUMA, le paroxysme de la coopération. Cela consiste pour une CUMA à adhérer à une autre, pour bénéficier d'un matériel qu'elle ne peut s'offrir !
Dans cette histoire, les agriculteurs font décidément figure de pionniers. On se demande presque pourquoi nous avons chacun notre voiture…
Jacques BERTHION

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La Gaule vue du ciel, sublime ! Merci Charly ( l'aviateur )

Publié le par bubune08

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