Ils sont givrés !
Givré !
Oh tomates ayant peine à rougir
Dans notre Ardenne embrumée
Mais belle à faire pâlir
Ceux feignant l'ignorer
Automates guidés par leurs habitudes
Destructives, menant à l'ignorance
Englués dans leur certitude
Et malades de leur dépendance
Oh tonneau de ce vin châtoyant
Dont nous nous abreuvâmes goulûment
Avant de patauger gaiement
Dans nos prés verdoyants
Automnaux ces brouillards givrants
Repoussants les touristes givrés
Vers leurs tourments urbanisés
Nous resterons indépendants !