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Les Stones : Angie

Publié le par bubune08

 

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Socquette vous souhaite une bonne année !

Publié le par bubune08

Elle est un peu " sérieuse " quand elle pose, je sais !

 

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Vous la reconnaissez peut-être ?

Publié le par bubune08

Elle est : " Ma blonde préférée " Dans le recueil  " 50 balais, 50 poèmes "...

Elle habite Aiglemont, et en Aiglemontie, il fait plus froid qu'ailleurs !

C'est pas pour autant qu'elle ne suce que de la glace !

 

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Le lever de la coupe ! que c'est dur à 2h du mat !

Publié le par bubune08

Et après 8 matchs et un peu de séance au bar...

Un entourage de choix ! l' ex-président et un des co-présidents...

et l'Ange veillait sur moi !

 

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" Des cordelettes pour un Ange "

Publié le par bubune08

Christian Martinot ( Chuffilly ) rend un émouvant au hommage aux employés des pompes funèbres des obsèques auxquelles il assistait...

Hommage également à l'ami Johnny ( Drumel )

 

« Novembre a froid. Le vent s’est mis dans la partie. Il gagnera, c’est sûr. Nous serons tous transis dans une heure. Pour l’instant, on est au chaud, si l’on peut dire.
Dans l’église du village de Jonval, un petit homme habillé en ecclésiastique — qu’il est assidûment- nous parle de Johnny, qu’un monstre de métal vient d’engloutir.
Le petit homme nous parle de sa voix qui adoucit la douleur, avec des mots simples où la complexité de toute vie se lit entre les lignes. Simplicité et profondeur.
J’en redeviendrais presque chrétien à entendre le saint homme. La messe est courte. La simplicité n’est pas affaire de longueur.
À la sortie de l’église, le vent glace, minute après minute les os de tous, tous ceux qui disent un dernier au revoir à un enfant de Jonval.
Le corbillard s’ébranle, la famille suit et nous aussi.
Dans ce petit cimetière, au creux d’un petit vallon, après 600 mètres de marche, il y a le vent, omniprésent, les prés, les clôtures, le ciel.
Et il y a Jeanne, la mère -ébranlée- qui a perdu déjà son mari, il y a quelques mois. Il y a la compagne de Johnny et toute la famille.
Il y a aussi les croque-morts comme dans Lucky Luke tout de noir vêtus, mais ceux-ci font presque partie de la famille du défunt, tant leurs gestes sont dignes.
Les cordes passent sous le cercueil. Ils le lèvent et le descendent dans le trou, dans la tombe. Chacun des quatre hommes tout en noir pose le bout de cordelette, en spirale, par terre.
Ils reprennent les cordes pour replacer le cercueil bien au fond du caveau, et reposent les cordes toujours en formant une spirale. Et lorsque la corde est totalement en tas sur les quatre côtés de la tombe, ils laissent choir, avec une douceur affective, le petit bout de chanvre.
Un à un, ces quatre hommes qui côtoient la mort au quotidien nous offrent un ballet avec rond, spirale, doigté, humanité.
Ce jour triste de novembre il y avait à Jonval des cordelettes des anges pour descendre Johnny. »

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